L'Observatoire des ChibAnis et ChibAniyates- مدونة خاصة بالاشخاص المسنين

mercredi 21 mai 2014

L’espérance de vie des Marocains à 71 ans


Le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la Santé sur les statistiques mondiales de la santé dans le monde en 2014 indique que l’espérance de vie des femmes au Maroc est de 73 ans (+ 7 ans depuis 1990) et que celle des hommes est de 69 ans (+6). L’espérance de vie moyenne des Marocains à la naissance est donc de 71 ans, en augmentation de 7 ans depuis 1990.

La tendance est universelle et l’OMS explique cela par le recul de la mortalité infantile et du tabagisme, ainsi que du nombre de mères décédées durant l’accouchement. Cela est dû également à l’amélioration des services médicaux pour les adultes, essentiellement contre les maladies cardiovasculaires, mais aussi aux grands victoires sur les maladies chroniques, tueuses encore au 20ème siècle, comme la tuberculose et la malaria.

Selon l’agence onusienne, une fille née en 2014 a une espérance de vie de 73 ans et un garçon de 68 ans, soit six ans de plus en moyenne que ceux qui sont nés en 1990. Cependant il y a toujours d’importantes disparités entre les pays à revenu faible et élevé. En général les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Dans les pays riches, cette différence est de six années en moyenne alors que dans les pays pauvres elle n’est que de trois années.

Ce sont les Japonaises qui ont la plus longue espérance de vie au monde (87 ans), suivies par les Espagnoles, les Suissesses et les Singapouriennes. Du côté des hommes, ce sont ceux originaires d’Islande, de Suisse et d’Australie qui ont la plus longue espérance de vie, avec 81,1, 80,7 et 80,5 ans.

A l’autre bout de l’échelle, l’espérance de vie dans 9 pays africains est toujours inférieure à 55 ans, que ce soit pour les femmes ou les hommes. Il s’agit de l’Angola, de la Centrafrique, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, de la RDC, du Lesotho, du Mozambique, du Nigeria et de la Sierra-Leone.

Des progrès importants ont été réalisés entre 2000 et 2012 dans la survie des enfants après le premier mois de vie. Par exemple, on a enregistré une baisse des décès d’enfants dus à la rougeole (-80 %), au VIH/sida (-51 %), aux diarrhées (-50 %), aux pneumonies (-40 %) et au paludisme (-37 %).


Source PANORAPOST