La géolocalisation au service des malades atteints d’Alzheimer
Afin d’aider les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer une multitude d’accessoires ont été créés et mis sur le marché pour les aider dans leur quotidien. Nous en avions déjà parlé dans notre dossier sur les gérontechnologies. Mais c’est la technique de la géolocalisation qui, cette fois, vient en aide aux patients et aussi à leur entourage.
----------------------------------------------------------------Afin d’aider les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer une multitude d’accessoires ont été créés et mis sur le marché pour les aider dans leur quotidien. Nous en avions déjà parlé dans notre dossier sur les gérontechnologies. Mais c’est la technique de la géolocalisation qui, cette fois, vient en aide aux patients et aussi à leur entourage.Une nouveauté sur le marché français :
Lorsqu’une personne souffre d’Alzheimer il arrive un moment où elle ne se rend plus compte de son état et fait parfois des actes incompréhensibles comme des fugues ou se perd à cause de la désorientation induite par la maladie, ce qui angoisse les proches et provoque parfois une mobilisation importante des pompiers et de la gendarmerie avec malheureusement des issues qui peuvent être dramatiques.
Lors de notre dossier sur les gérontechnologies nous vous avions parlé de la géolocalisation. En effet, sur ce principe, plusieurs accessoires ont été déclinés en forme de bracelet ou de pendentif qui n’étaient pas des plus pratiques à porter et dotés d’une batterie très limitée. Ces objets peu élégants étaient imposants et pas toujours bien acceptés par les malades eux-même.
C’est pourquoi Géotraceur a créé la ceinture GPS Géotonome qui permet d’allier les avantages technologiques tout en évitant les désagréments des anciens systèmes de géolocalisation. Cette fine et légère ceinture (200 grammes) permet de savoir en temps réél où se trouve le patient à l’aide d’un ordinateur ou d’un smartphone et cela où qu’il soit. De plus elle est dotée d’un bouton d’alerte que le patient peut actionner à tout moment, ce qui enverra un sms aux numéros de votre choix. Enfin un sms vous alertera dès que votre proche sera sortie d’un périmètre que vous aurez défini.
La ceinture GPS Alzheimer favorise la liberté de déplacement. Le principe n’est pas de localiser ou de suivre une personne en permanence mais uniquement de pouvoir la localiser ou la retrouver à tout moment en cas de besoin. Elle ne prive pas de liberté, bien au contraire, elle redonne de l’autonomie aux personnes dépendantes qui peuvent à nouveau sortir de chez elles sans risquer de se perdre. Elle apporte également une immense sérénité aux aidants et à l’entourage
Ce GPS Alzheimer est commercialisé dans un premier temps uniquement sur le site www.geotonome pour 390 euros TTC + 39 euros par mois.
Ce produit a d’ailleurs été présenté dans le magazine de la santé :
Que nous prépare l’avenir ?
Dans la même idée, en Amérique, la société GTX propose des chaussures équipées d’un gps invisible puisque ce dernier est intégré dans la semelle de la chaussure.
L’avantage de ce système est que le patient n’a pas à porter un élément supplémentaire sur lui (bracelet ou pendentif) qui lui serait étranger, ce qui réduit le risque que le malade s’en débarrasse. Pour l’instant en vente uniquement sur le marché américain pour un prix de vente d’environ 300 dollars (216 euros).
Et vous, que pensez-vous de ces nouvelles technologies ?
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Alzheimer : l’activité physique réduit-elle les risques de démence ?
le 02/10/12 | Aucun commentaire
Depuis plusieurs années, des études tentent de démontrer que l’activité physique joue un rôle plus ou moins important dans la prévention de la démence, et plus largement dans la prévention du déclin cognitif.
Alors, l’activité physique est-elle la clé pour tenir la démence à distance ?
Sport et Alzheimer : de nombreuses études menées
Dès 2005, une étude de Lancet Neurology a suggéré que la pratique régulière d’une activité physique pouvait exercer un effet protecteur contre la survenue ultérieure d’une démence. Cet effet protecteur s’avèrerait même plus important pour prévenir la maladie d’Alzheimer chez les personnes génétiquement prédisposées.
Une autre étude publiée dans les Archives of Internal Medicine et présentée à la Conférence internationale de l’Association Alzheimer (AAIC) le 19 juillet 2011 confirmait que l’exercice régulier diminuerait le risque de déclin cognitif et de démence.
Selon une étude menée par des chercheurs de plusieurs universités américaines, financée par le National Institute on Health (NIH) et publiée dans l’édition du 31 janvier 2012 des Comptes-rendus de l’Académie des sciences américaine, l’introduction d’un exercice d’intensité modérée pendant un an conduit à une augmentation de la taille d’un espace dans leur cerveau associé à la mémoire à long terme. Toutefois, ces différences dans la taille des zones du cerveau concernées ne se sont pas traduites par des différences significatives dans les facultés de mémoire.
L’une des dernières études menée est celle d’une étude de chercheurs en neurologie de l’Université Rush, publiée dans Neurology en avril 2012. Elle suggère que le fait de faire une activité physique tous les jours pourrait réduire le risque de déclin cognitif et d’avoir la maladie d’Alzheimer, et ce même chez les individus de plus de 80 ans. La recherche a prouvé que les participants situés dans les 10% les plus bas en activité physique étaient deux fois plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer que les individus qui se situaient dans les 10% les plus actifs.
Une activité physique régulière pour prévenir le déclin cognitif
Quelles conclusions tirer de ces diverses recherches ? Tout d’abord, il s’agit donc de pratiquer une activité physique plutôt qu’un sport à proprement parler… L’exercice physique peut être léger du moment qu’il est régulier (30 minutes, 3 fois par semaine) afin d’aider le cerveau à se maintenir en bonne santé.
On le sait déjà depuis de nombreuses années : dès le plus jeune âge, l’activité physique améliore le bien-être psychologique, la gestion du stress et de l’activité mentale. Chez les personnes d’âge mûr, l’activité physique serait donc un facteur supplémentaire réduisant le risque de démence au même titre qu’une alimentation saine, que l’absence d’addictions, etc. Plus largement, l’activité physique est profitable car elle augmente également l’espérance de vie en réduisant les risques de maladies et les troubles de santé.
