Fondation Mohammed V pour la Solidarité:uneFondation au service des démunis
Créée en 1999, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité lutte contre la pauvreté selon la devise 'unis pour aider les démunis', et bénéficie du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social de l'ONU.
Objectifs:.
La Fondation mène des:
des actions humanitaires: au niveau national à travers l'assistance aux sinistrés , auprès des populations victimes de catastrophes naturelles.
des actions sociales: protection de l'enfance défavorisée (construction de centres sociaux, foyers de jeunes filles...)
des actions de développement durable:promotion du tourisme rural
Personnes âgées
Le taux des personnes âgées est passé de 7% de la population marocaine en 1994 à 8,1% en 2004, soit 2.500.000 personnes âgées.
Le nombre des personnes âgées passera à 9% de la population en 2014 à 11,1% en 2020 et à 20 % en l’an 2040 ;
Selon le Centre d’Etudes et de Recherches Démographiques « CERED », le nombre des personnes âgées serait presque similaire à celui des jeunes en 2050.
Cette situation s’explique par la progression de l’espérance de vie qui ne cesse d’évoluer pour atteindre 65 ans, voire 70 ans en 2004 (ce qui explique l’apparition de nouvelles phases de vie : personnes âgées, vieux, grand-âge) ;
Les personnes âgées constituent 9% dans les centres urbains ;
Ce sont quelques éléments qui ont amené la Fondation à agir pour mettre en œuvre des solutions sociales destinées aux personnes âgées vivant dans la précarité.
Trois centres pour personnes âgées ont été réalisés par la Fondation à Taza, Guercif et Rabat, pour la :
Prise en charge au niveau de l’hébergement, de la restauration, de la protection sanitaire et du bien être général des personnes âgées sans ressources ni soutien familial,
Contribution à l’insertion, à la cohésion sociale et à l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées vivant en situation de précarité,
Accompagnement des personnes âgées dans les démarches d’assistance, d’orientation et d’insertion socio-économique,
Organisation d’actions à fort impact sur le développement humain, participatives, intégrées, ciblées, et inscrites dans la durée et la perenité.
•Pr El Alaoui Faris.Méconnue et nettement sous-médicalisée, la maladie d’Alzheimer est aussi un problème social. Avec le soutien des Laboratoires Pfizer, le service de neuropsychologie de l’hôpital des spécialités de Rabat, a édité des guides d’informations et de conseils pour mieux expliquer ce mal. 20 mille personnes sont atteintes d’Alzheimer au Maroc. Cette affection est actuellement un réel problème de santé publique dans les pays industrialisés. Aux Etats-Unis, 1.500.000 de cas sont enregistrés, et en France plus de 800.000 cas.
L’Alzheimer touche les cellules nerveuses du cerveau et en particulier celles impliquées dans la mémoire et les fonctions intellectuelles. Elle atteint les sujets âgés de plus de 65 ans.
Contrairement à d’autres pathologies, les causes de la maladie sont difficiles à identifier, les experts s’accordent néanmoins sur l’influence de plusieurs facteurs. L’âge vient en premier lieu. Plus on vieillit, plus on risque de développer la maladie d’Alzheimer, bien qu’elle ne soit pas un processus normal de vieillissement.
Risques
Une personne dont le père ou la mère, le frère ou la sœur sont atteints de la maladie d’Alzheimer, a un risque plus élevé de la développer par rapport à celui qui n’a aucun cas dans sa famille. Donc, les facteurs génétiques et héréditaires jouent aussi un rôle.
Les habitudes alimentaires, le niveau d’instruction, la présence de risques vasculaires sont également mis en cause.
Les personnes atteintes de cette affection ont des pertes de mémoire et des confusions pour des événements récents. Les capacités de comprendre, de penser, de se souvenirs et de communiquer sont touchées par la maladie. Les patients peuvent manquer d’intérêt et cesser de pratiquer des loisirs ou des activités qu’il appréciaient. Certains se replient sur eux-mêmes.
Les spécialistes remarquent que les personnes affectées répètent les mêmes gestes ou mots, dissimulent des biens personnels, deviennent violents et ont une agitation et des comportements sexuels inopportuns. Ils deviennent incapables d’accomplir de façon autonome des activités quotidiennes comme l’alimentation, le bain, l’habillement, descendre ou monter les escaliers.
Difficultés
La maladie d’Alzheimer évolue lentement mais sûrement. Dans un premier temps, le malade présente des troubles de la mémoire. Progressivement, il perd la notion du temps et de l’espace. Puis, il présente des difficultés à s’exprimer, car les mots lui manquent et ses phrases deviennent incohérentes. Puis le déficit s’accentue de plus en plus et les troubles concernent les déplacements, l’autonomie, les gestes de la vie courante. Les phases de troubles des fonctions intellectuelles peuvent coexister avec des périodes de conscience, ce qui est particulièrement angoissant pour le patient.
À ce jour, il n’existe aucun traitement qui peut guérir la maladie d’Alzheimer. Par contre, il y a des médicaments qui peuvent ralentir l’évolution de la maladie. Ces médicaments peuvent réduire certains symptômes, tels que les pertes de mémoire, ainsi que les troubles du comportement.
La maladie d’Alzheimer reste largement méconnue du grand public et nettement sous-médicalisée. Pourtant, elle constitue un problème non seulement médical mais aussi social.
Elle doit être diagnostiquée le plus tôt possible afin de faire profiter les patients de nouveaux médicaments, qui permettent de stabiliser, voire d’améliorer la maladie. Par ailleurs, un diagnostic précoce permet d’éviter des complications qui peuvent être dramatiques, comme des accidents de voiture dus aux troubles de l’attention, ou des accidents domestiques.
Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont besoin d’une prise en charge globale. En plus des soins physiques, ils ont besoin d’amour, d’affection et d’être entourés.
Cette pathologie peut également affecter les rapports sexuels d’un couple. La personne peut manifester plus ou moins d’intérêt pour le sexe, ou bien avoir des difficultés d’érection pour les hommes. Les malades doivent poursuivre aussi longtemps que possible une vie active et autonome.
Intérêt
Pour cela, il faut que le patient s’organise. Il doit utiliser un agenda et prendre des notes pour ponctuer sa journée. Il ne doit pas se disperser, et faire une seule chose à la fois. Il doit également se tenir loin de la foule et utiliser une minuterie bruyante pour qu’elle lui rappelle s’il a mis quelque chose à cuire. Il ne doit pas hésiter à demander de l’aide. Il doit prendre soin de lui et de se trouver des activités agréables à faire pour occuper ses journées.
Le retentissement de la maladie sur l’entourage du patient ne fait aucun doute. Car c’est sur eux que repose la charge humaine, affective et financière du malade. Pour assurer le rôle de l’aidant auprès d’une personne souffrant de cette pathologie, il est nécessaire d’essayer de comprendre la maladie et ses effets sur le malade.
